Souvenirs... de St Crépin. Ca devait être chouette !

ps : il y à même une vidéo (pour rappel)...
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Planer oui mais....

... réparer ! Aussi. Surtout. Maintenant. Aie.

Voilà le temps de la saison underground, cette partie du plaisir où l'on pense à demain en travaillant aujourd'hui. Pour les gens de l'Est, d'octobre à Mars, c'est "atelier". Et c'est Cyril Cuenot qui gère les rappels et tous ce qui fait le sel des WE sous la neige à bricoler les DG, Aspir, K13 et autres remorques. Entre la micro fissure et le train sans freins, voler est une affaire qui se prépare beaucoup beaucoup beaucoup... au sol.

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Les copains de Grenoble...

Les uns les autres, chacun ses lubies et ses admirations. Tenter d'autres émotions c'est peut être aussi ouvrir des horizons. 

La veine des vélivolistes Alpins c'est de pouvoir voler haut et hors normes à quelques pompes de leur terrain. Une compétence particulière et un point de vue de campagne sans mesures avec le coin de Malzéville ! 

Mais, mais... quand même, au fond du fond, c'est toujours cette histoire de voler, de regarder et de s'émerveiller. L'étrangeté étourdissante - banale et quotidienne.

Autant monter dans ces machines relève du vol (l'art de piloter) et du vol à voile (l'art de rester en l'air avec finesse et intelligence), autant le plaisir vient des sensations comme de cette fascination devant l'unique et le merveilleux d'un belvédère sans communes mesure. 

La joie de prendre de la hauteur, de filer en douce au dessus des Terres, planer et se laisser aller, une élévation des présents.

Du coup à Grenoble, certains volent très beau (blog).
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 Aiguille du Goûter

 Les Grandes Jorasses

la Meije (photos "Eric")

Il fait beau il fait beau ! Jour de vol !

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La belle histoire ou comment copier les pompes !

C'est toujours la même chose... une fois partis, tout le monde se demande où ils ont bien pu aller.

Planer c'est chercher mais rester sur le terrain itou ! Car au sol tout le monde essaye de repérer les pompes qui font monter (histoire de pomper les pompes des copains).
Bref. Tout se passe vraiment tête en l'air !
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Le vol à voile ? Une histoire d'ombres.

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Hop ! Dans les airs !

Décoller pour un "V.I." (en vol d'initiation) c'est savoir que l'on va faire plaisir. Voler au dessus de Nancy en repérant les coins connus et cette drôle de Place Stanislas qui semble si lointaine - et belle.

On le sait on le sent, partager ce moment de suspension en discutant des savoirs de l'aérologie ou de la manière de piloter est une sorte de communion des plaisirs. Le plaisir d'une découverte remplie d'émotions et de surprises et celui du "plaisir des plaisirs".

Et puis sans aucun doute l'unique et éphémère sensation que l'on va faire vivre une "première fois".

Quelque chose qui va rester. Mais surtout le sentiment d'avoir permis d'accéder à un rêve, d'avoir simplement et affectueusement partagé ce qui peut donner envie, ce qui peut parfois colorier les jours ensoleillés.

Tout comme le planeur ne se pratique pas tout seul, le vol avec un passager "tout neuf" reste un immense bonheur.

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St Crépin 2011 ? C'était comme ça.

Bob ou Casquette ?

Quoi ? Mais oui, la question est im-por-tante. Déjà il y avait ce problème de la barbe du Capitaine Haddock sous ou sur la couverture, et bien maintenant voici la question du bob* ou de la casquette.

Majoritairement, à Malzeville, à l'Aéroclub de l'Est, c'est clairement le bob qui l'emporte. Rond, individualisé à coup de pin's ou de numéro d'identification de son planeur, de couleur, de chez Quechua ou d'un rassemblement de Coupe en Pologne, chacun son type, chacun son style. 

 

Alors que la casquette rappel les pilotes à moteur, winners en jet ou sur la Red Bull Race (* in New York, 2010), le bob à pour lui la simplicité et la légèreté. C'est le couvre-chef humble du passionné du Vol à Voile, la distinction des vols "longue durée" (parfois 10 heures) et des courses avec les buses ou les cumulus. 

Ce chapeau représente le temps tranquille à chercher les pompes et ascendances en gardant un œil émerveillé sur les phénomènes d'altitude.

Le bob (ou chapeau "hypocoristique"* du famous Robert), c'est le gri-gri des vélivoles. Pragmatiquement il couvre tout sans gêner le regard ("sécurité ! sécurité !") et donne une allure débonnaire au cadors de la voile en l'air. 

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Et vint le froid et le vent.

Et plus personne ne vola. Mais l'activité "vol à voile" cloué au sol n'en est pas moins vivante dans l'atelier et le simulateur (Condor, ici). 

C'est un peu la partie camouflée de l'iceberg et la moins connue des curieux de Malzéville. Une saison "indoor" comme dirait Cyrille Cuenot qui s'occupe de cette période qui va d'octobre à mars.

Un club est un ensemble de bénévoles, une association de passion, un drôle de mélange qui ne rêve que d'une seule chose. Alors tout au long de l'année, en l'air ou à l'atelier, chacun trouve des bricoles et des envies, des idées et des aides pour organiser, améliorer, réparer et faire décoller ce qui donne le sourire et les beaux souvenirs partagés d'une bonne partie de l'été...

On ne vole finalement tout seul que grâce aux autres.

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St Crépin, c'est la fin....

ça se clique bien sur pour visiter le super site des "rencontres ask13"

4ème ! Wahou ! Les Nancéiens ont fait fort. On espère ici qu'il reste encore un peu de peinture sur la machine, tellement ils ont bombés ! Et on attend les photos.

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Jour de vol ce samedi ! Chouette !

C'est un un rite. On ouvre le hangar, on choisit ses joujoux, on pêche une batterie et un parachute, on désigne à la courte paille l'homme qui va bruler au treuil, on embarque les planeurs avec l'express à bout de souffle, on oriente tout le binz, on fait la "pré-vol", puis on s'installe, on se brêle, on check et re-chek et on se fait un petit tour de CRIS*, on verrouille, puis on appel le pauvre pauvre planton du treuil, puis boum ca part, et hop on revient 10 min. après, parceque bon, aujourd'hui, bah, ca accroche pas !

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Qui connait le treuil de Malzeville ?

C'est le coin des sacrifices. On y part pour l'après-midi et on y grille l'après-midi. S'il y à un endroit qui démontre que le vol à voile se pratique grâce aux autres, c'est bien ici. A attendre qu'un K21 ou un K13 demande qu'on l'envoi en l'air pour une dose de plaisir.

Ce coin ensoleillé, on le supplie, du planeur, pour se faire libérer à 700m ("le treuil delta uniforme, tu peux tendre le câble pour un K21"). Alors, on lance les enrouleurs, les pressions d'huile, les trucs et les machins et on constate encore une fois que sans cette vieille ferraille tonitruante aucun vol élégant n'est possible.
Certains en font même une fierté et d'autres baptisent le "lâché" treuil comme un "lâché" planeur, c'est dire comme "le treuil" est un endroit bien à part.

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 alors, pour l'adrénaline, celle du sol, vivez deux treuillées en direct

 

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