Passer le Brevet.

N'est pas forcément une mince affaire, mais reste un truc à oser ! 

Évidemment, à Nancy, on n'est ni le premier ni le dernier. Il y à les Manitous, les vieux de la vieille*, les jeunots aux dents longues, les passionnés, les trop jeunes mais qui trépignent à en abimer la belle herbe du plateau (Olivier se reconnaitra sans doute, encore que ses 16 ans ayant échus...), les SpeedyGonzales (n'est ce pas RémiPégase), les anciens, les futurs, les enthousiastes, les ok je l'ai mais il y a longtemps du coup je referais bien une verif', les "en cours", en attente, ça va le faire, c'est bientôt, là là là dés qu'il fait beau ; il y a tant et tant de variantes que finalement c'est une histoire personnelle, une aventure, un défi, un pari, un beau moment, une certification, et aussi, une collaboration. 

Une collaboration ? Et oui. Avec son instructeur, celui qui a supporté les premiers virages en vrac, les arrondis non arrondis ou les VOA de fortune, celui qui patiemment à du recommencer pour la énième fois l'apprentissage du CRIS ou des méfaits d'une autorotation surprise, qui a du corriger les oublis ou les stagnations, les symétries aléatoires et les treuillages subits. Celui qui a du vous apprendre, quoi...

Et celui, aussi, surtout, qui à donné sa patte, son expérience, son talent, sa patience, sa pédagogie, son idée du Vol à Voile, ses conseils de science et de savoirs accumulés, et tout ce qui fait que l'on reste affectivement attaché bien longtemps après à cette première étape et aux premiers vols (tous les anciens le disent, c'est dire comme ça marque).

Il n'y parait pas mais on imagine que c'est ce qui guide l'envie de l'instruction. Faire passer un gout, un plaisir, une technique, une confiance, une sécurité et une connaissance... un style. 

A Nancy (mais ailleurs aussi bien sur), l'instruction est une affaire d'envie. L'envie de donner envie et d'offrir finalement une autonomie. La belle ambition, le beau choix de vie, n'est-il pas Pierre, Joël, Jacques, Cyrille, George, François (et tant d'autres tout aussi fervents qui sont passés par Malzéville) ?

Et puis il y a les heureux. Les happy! qui se plaisent à participer aux évolutions et aux progressions de chacun. Et dans ce club, il y en à beaucoup (peut être aussi que tout le monde attend le Champagne ? Du Lanson du Lanson ! Encore ! Aaaaaaah, vivement le prochain - oui oui Bernard c'est promis, on le forcera le prochain s'il résiste) ! Une fraternité de Club, joyeuse, qui donne une dimension bien plus large que celle simplement de voler.

Pour ceux qui apprennent (et c'est jamais fini), c'est vraiment un plaisir que de sentir tout ceci.

aa

ps : au suivant !