dimanche 4 mars 2012

L'atelier ? Kezako ?




Beaucoup de néophytes (comme l'auteur de ce billet) se demandent pourquoi donc passer son temps d'hiver à bricoler à l'atelier. Et bien il est temps d'éclairer les lanternes en choisissant deux exemples.

1. la préparation d'une gouverne
2. le bricolage d'un cockpit d'Astir

C'est simple mais ca prend du temps. Pour l'aile il faut nettoyer à l'eau, passer du polish (légèrement abrasif), nettoyer puis l'enduire de cire (pour combler les craquelures), cirer, puis renettoyer. Puis faire l'autre côté. Ça n'a l'air de rien, mais 2 ailes de ASK21/jour c'est un peu le rythme de croisière... c'est dire.
Quand à la verrière, il faut nettoyer, peindre et réparer de ci de là au Gelcoat*.

On comprend mieux les WE d'atelier...
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Tataaaa ! Le treuil a démarré - du premier coup.




Grâce à qui ? Mais grâce aux deux chirurgiens de l'huile moteur (Jacques Bedel & Pierre Siffert). Et cela veut dire ? Cela veut dire que les vélivoles de Nancy vont bientôt voler ! Ah, mais ça change tout. Un signe de plus des frémissements d'une saison d'été en bout de piste.
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Coucou!

La fin de journée est là, l'atelier est maintenant fermé, merci encore à ceux qui y ont œuvré!!
Le simu refroidi...
Le week-end continue... pour ma part, m'en va retourner réviser mon théorique... ;0)

Je souhaitais vous faire partager cette petite vidéo et quelques liens pour s'évader, il s'agit de modèle réduit... Des images qui donnent envie!


Ou encore celles-ci : ici

Ou bien, en plus urbain : ici

Have fun!!!

Cyrille

La classe des futurs.




Ils sont trois et ils ont la classe. Celle des futurs instructeurs, qui sont pour l'instant formés et préparés à l'examen par Pierre, formateur de formateurs.

Il y à François, Cyrille et Joël (le rédacteur de ce billet les a testés comme cobaye heureux en simulateur, ils sont très bon, jamais de colères, pas de claques, calmes même en cas de crash). Tous différents mais vraiment précis et à la recherche d'une uniformisation des protocoles. 

Apprendre à apprendre ce n'est pas seulement apprendre à voler. C'est aussi une technique, une manière, un savoir, une pédagogie de la transmission des expériences. 
Il s'agit finalement d'apprendre un nouveau métier, celui d’instructeur de vol à voile, avec ses contraintes (la forme, le vocabulaire, la précision, la clarté, les normes identifiées) et ses atouts (se questionner sur sa pratique, se laisser surprendre par les talents dénichés qu'il faut faire grandir, la responsabilité).

La classe parce-que devenir instructeur, outre le besoin de s'améliorer, de changer de point de vue et d'ajouter une nouvelle dimension à sa pratique, c'est aussi participer à l'activité du club. Une autre façon d'en être un acteur bénévole,  actif et passionné.

Devenir instructeur pour rendre possible à beaucoup d'apprendre à voler et peut être aussi ce plaisir de laisser une trace dans l'histoire de chaque élève futur pilote. Ce n'est pas rien.
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ps : rendez vous fin avril pour connaitre les réussites. L'examen final ayant lieu à ce moment - histoire de profiter de leur connaissances cet été.




Ca bouge au sol ! (aussi)



C'est du béton c'est du solide. Cela s'appel "les travaux balisage et V pistes LFEZ Aérodrome de Malzéville". Bon. C'est clair. Et les NOTAM (en gros les caractéristiques d'un aérodrome*), espérons qu'ils en parlent !
aa (photo peut être de Bernard Plauche)







dimanche 26 février 2012

C'est louche... mais c'est pour le bien collectif.



L'administratif. 

Car la vie d'un club se fait dans la lumière blafarde d'un bureau "chef pilote", aussi. Comptes et adhésions, investissements et autres plaisirs comme partie immergé des étés à rigoler en ASK21. Et oui et oui, que croyiez vous ? Que tout se pondait en mai ? Et non et non.

En revanche, ce que l'on sent, c'est le frémissement. Le SF 28*  (ce gros truc hybride qui fait du bruit) étant sorti aujourd'hui et les "on sort bientôt le treuil, hein ?" "OUAIIIIS !" ayant étés entendus, et bien alors, c'est que la saison en l'air va reprendre.

Bref bref bref... rendez-vous WE prochain pour voir si le Gelcoat* à durci et pour sentir l'air des champs appeler les vélivoles à décoller.
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Fuites.




OKokok, ce blog était le dernier à le savoir, mais mais mais.... dorénavant la pêche aux infos supplémentaires est ouverte. Un championnat inter-régional aura lieu à Pont-Saint-Vincent (54) du 16 au 20 mai 2012. Boum. 
Et... de source très sûre (l'atelier en fin d’après-midi) il se pourrait qu'un Pégase* de Nancy y participe.
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Les détails quand à la préparation pour cette bataille dans le ciel de l'Est s’échangeaient entre deux pilotes (hum ! qui ? ... indice*) de l'atelier qui aiment à en découdre... d'où les fuites. Les cockpits ont des oreilles !






samedi 25 février 2012

Et samedi quoi ? Ben, samedi détroussage de planeton.

Évidemment, le photographe de ce blog (pour l'instant) ayant été largement démasqué, on ne peut que douter de la crédibilité de ce que l'on voit. Mais l'essentiel est là (plus le 4 1/4 et les cervoises).




Le démontage d'un planeur est une opération délicate. C'est même un savoir qui se passe de WE en WE entre ceux qui ont déjà fait et ceux qui n'ont jamais fait. Et on voit vite sur les photos ceux qui savent et ceux qui ne savent pas (celui qui en sait encore moins c'est le photographe, mais il y à immunité).

Bref. WE à tripatouiller, les mains dans les manuels et les yeux dans le gras ou vice versa - comme tout est à l'envers dans cet atelier, on ne sait jamais.... Rendez vous dimanche pour la suite !
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vendredi 24 février 2012

Comme d'habitude.



Et si et si et si.... et si on se tartinait un peu d'atelier ce WE (25-26 février) ? C'est l'antienne, le réflexe Pavlov, le tic le toc le truc du moment à Nancy. L'hiver de l'Est et ses rendez-vous de hangar sur le plateau de Malzéville, en loucedé, avant l'été et ses débridés.

Tout ceci pour dire, que si cela vous tente de voler en grattant du plexi' ou en collant du plastique, et bien ca se passe au club demain. Message privé ? Pas tant que cela. Manière de montrer aussi que c'est dans l'ombre que se passe les futurs exploits de lumière !
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vendredi 17 février 2012

L'attente.




L'impatience guette. Elle est là elle est fébrile, on la sent en marchant, en sifflotant, en se baladant la tête en l'air, ou bien... à l'atelier (dont s'occupe à coup de bons brefs mail-rappels Cyrille Cuenot - le dernier était intitulé "tu veux voler ? viens bosser à l'atelier").

C'est un fait, l'hiver dans l'Est n'est propice qu'aux attentes de l'été - et aux retapes, vérifications et nettoyages de planeurs déglingués.

Pour les plus jeunes (la bleusaille de 14 à 70 ans, le non-breveté, le marmot, le nouveau, le novice, l'amateur qui à encore rien fait, le futur bizuté, comment-s'appel-t-il-déjà ?), on ne peut que relire le "livre bleu" (essentiel manuel du pilote à 36,10e chez Amazon*) histoire de bien piger de quoi parle le type aux 4567 heures de vol qui est derrière en double commande au moment de ce virage engagé qui tourne tellement bien qu'il tourne mal. Ou essayer de discuter dans les bureaux avec les Commander in chief, Chefs pilotes, Big Boss et autre Grands Manitou - qui sont pas des toutous (Tiens ! Salut Bernard ! Ça boom ?), histoire de voir si c'est ok, dans quelques heures cet été ça sent le "lâché". Ou simplement boire une mousse cool Raoul autour d'une aile démantibulée de ASK21 ou d'un train fracassé de Pégase (un reste de "lâché" loupé ? on ne saura jamais).

L'attente l'attente l'attente. On dirait du Buzzati ce désert de vol en l'air !

Mais c'est aussi tout l'attrait des années de glisse, partagées entre les pompes d'avril à octobre, les stages St Crépin fin aout et les WE de bricolages spécialisés entre nouveaux copains. Même ce blog sent les fourmis qui le démangent ! Vivement le temps des aventures, des premières, des catapultages de Malzéville 0 à 100 en 3s qui dit mieux ?), des frissons de la mort sur ce looping ou cette finale un peu courte, trop courte.

Et voilà. Participer à tout ceci c'est ouvrir la porte aux souvenirs possibles. L'attente comme passion, un élément moteur pour ces aérodynes sans fuel liquide. Bien sur on le sait, le vol à voile est chronophage (pour 45 minutes prés des nuages, des heures à griller prés des vaches) mais il est aussi un état d'esprit. Une manière d'y penser lorsqu'il fait gris ou ces jours ci de février.
Sur le Facebook Nancy vol à voile - Planeurs de l'Est* tenu par Olivier Zeyen (le fils d'un sacré diplômé qui n'attend que ses 16 ans pour dépasser le pater - règlements de comptes adolescent à coup de tire d'aile en prévision), on y croise les impatiences joyeuses d'un Pierre-Yves Guise*, voltigeur 6g l'été et marin d'eau salée l'hiver. Et puis par mails ou télescopages réels, voilà Pierre Prud'homme ou Hervé Hans, les fous passionnés, dont l'un aurait bien aimé se réincarner en Otto* (le comble) tant ses compétences se font précises.
Et puis l'atelier, encore ! Avec tous les nouveaux et enthousiastes complices & acolytes qui donnent à cette envie de voler tout le plaisir d'un partage d'humanité. C'est simple finalement d'aimer jeter des heures de plaisirs à discuter. Le vol à voile est aussi une histoire de bande*, de copains (dont les prénoms vont bientôt s'imprimer comme un rendez-vous), d'envies et d'expériences partagées avec ce gout d'une communauté de plaisir et de savoir.
Il y à une "hiérarchie" oui, mais de connaissance, de qualification, de métier, de connaisseur de belle ascendance, de pratique et de sagesse, et pourtant tout reste ouvert. Ouvert à apprendre, à grandir et à construire un style et une manière de voler.

Le vol à voile. Quelle belle idée.

Alors en attendant... on regarde du virtuel d'avant hier en pensant au changement de climat dans 60 jours.
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dimanche 22 janvier 2012

Club club club....



Un club est une entité à part. Un truc, un ensemble, un lieu, un hasard qui réunit des personnes autour de rien si ce n'est l'amour d'une seul chose. Il y à une sorte de magie à sentir autant de gens différents - et qui ne se connaissent que peu dans la vie - partager à ce point le plaisir d'une activité, une part d'envie et de bonheur de vivre, une exception des quotidiens. 
Le club est rempli d'un désir commun. Une envie, un rêve, un espoir d'enfant, à voler, à se nourrir de ses sensations uniques et précieuses de profiter des ciels bleus. 

Pour le nouveau arrivant c'est toujours un émerveillement et une surprise de voir cette communauté improbable (!) liée par le plaisir et la capacité de réaliser ex nihilo une part d'existence lumineuse et solaire. Étonnement aussi de percevoir en douce que le plaisir de voler est supérieur aux différences d’expériences et de choix de vie. 
Finalement, au club, il y à le club et le reste, il y à le vol à voile et le reste, il y à ce beau mélange de bénévolat, d'effort, de foi et d'utopie avec des personnalités qui peut être ne devaient jamais se rencontrer.
C'est toute la beauté de ces micro-climats protégés qui permettent l'échange et la confiance, qui ouvrent les horizons et les découvertes. Alors au club... chacun son style (de vol ou de manière d'être) !

Au club, il y à des spécialistes, des formateurs de formateurs, des formateurs tout court et des bleus, des jeunots et des moins jeunots, des retraités et des étudiants, des sérieux et des farfelus, des drôles ou des pince-sans-rires, des big boss ou de simples passionnés, des ambitieux ou des amoureux, des vieux de la vielle et des intermittents des cieux, des bricoleurs, des  voltigeurs, des intellos comme des pragmatiques, des précis ou des audacieux, des rigolos et des rigolards, des c'est-toute-ma-vie et des c'est-juste-le-week-end, des types à droite des types à gauche et des n'en parlons pas, des bien habillés ou des mal fagotés, des brevetés ou de simple passagers, des riches ou des pauvres, des sportifs aéronautiques qui font de quadruples tonneaux inversés à 6g et des wow on vole!. 
Le club le club le club, manque de filles, de nanas, de pilotes bien balancées, mais il est l'endroit simple et agréable, d'une communauté qui accepte la différence pour mieux préserver un havre de bienfaits.

Le club quoi, c'est une parenthèse de vie entière et pleine de ressource (souple) - rempli de plaisirs et de sursis aux grisailles des journées sans s'envoyer en l'air.
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Quelques nouveautés... dont une porte de hangar (info sponsorisé par Bernard)



El simulator el Condor.... pour éléves, formateurs, formateurs de formateurs, euh... formateurs de formateurs de forma... bref.





Dimanche ? Mais c'est "atelier" voyons ! (surtout si on veut rester en l'air plus tard)