Les aérodynes, ces plus lourds que l'air, sans moteur, sans moteur ! Entre la finesse* 70 du planeur ETA*
et la finesse 4 max des dernières "wingsuit" (la navette spatiale étant à 3,5
autant dire, la chute d'une enclume - angle du plan de finale : 20° - vitesse
d'approche 400 km/h*), tout le monde veut rester en l'air mais retombe / ou tout le monde cherche le beau geste... pour bien tomber.
La loi du genre.
Donc, on dégringole de toute façon, okokok, mais... mais avec son propre style. Ah !
Ah, l'art du plus lourd que l'air n'est en fin de compte que dans l'élégance de la chute (après tout, 1kg de plume, 1kg de plomb...). Un savoir-faire de monte-en-l'air qui choit et qui flirt avec cette idée obsessionnelle de se débarrasser de la gravité. Un temps.
Bien bien bien, mais, voler, ou tomber ?
Après
tout, entre les deux il n'y à pas de différence si ce n'est le temps de
chute (et le taux). Mais alors à partir de quand "tombe" t-on et à
partir de quand "vole" t-on ? Hum ? En l'air on chute en permanence
(même si l'on ne descend pas en permanence - si la masse d'air chaud qui
soulève vous empêche d'aller mordre la poussière par exemple) mais
peut-on dire que l'on tombe en permanence, pas sur pas sur.
Bref
bref bref. Le verre à moitié vide, le verre à moitié plein, tout n'est
qu'une question de point de vue, et de seuil, subjectif.
Oh puis finalement voler, tomber c'est aussi maitriser une manière de retour sur terre (le
Graal étant de se poser sans artifices - on s'en approche, c'est tangentiel cette affaire, voir vidéo de l'atérro' sans parachute).
C'est donc cela ! Pendant que certains s'évertuent à inventer milles façons
de voler, d'autres tentent de tomber, autrement.
aa
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