mercredi 14 mars 2012

Manquait plus que ça.


C'est l'autre côté du vol à voile (côté obscur ou grand nirvana des adrénalines ?), celui des extrêmes, des finesses sans pareils et d'un habillage médiatique très coloré.
Toutes les compétitions ne se suivent pas comme une course de Formule 1 (demandez à Pont-St-Vincent cet été en mai* ou même le super championship des ASK13 de St Crépin fin août - vidéo), mais ce qui se prépare dorénavant c'est un peu cela.
Une mise en forme du suspens pour attirer du public et rendre passionnant ce qui ce trame hors de vue à 500 km des pistes. Un peu à la manière des Cup of America qui nous font le coup du flying on the water* ou des compétitions Red Bull d'avions aux ras des flots* (et leurs miraculeuses récupérations*).


Donc voilà les tracking, les modélisations 3D, les belles pépées à parapluie aux stands, le glamour, le spectaculaire, la starification des concurrents, la technologie de pointe avec des machines hors-normes, les nouvelles manières de piloter, les décors époustouflants, le savoir faire des publicitaires.


Un bien un mal qui sait. Chacun va pouvoir se faire une opinion. Ce qu'y gagne le vol à voile c'est de la publicité, une envie pour beaucoup d'aller tripoter le manche, mais ce que l'on perd c'est le sens d'un plaisir qui deviendra forcément préoccupé par l'argent, par la victoire sur l'autre et par la course à l'armement et aux gros moyens, bien loin de l'idéal de voler et de cette quête de la perfection et de l'élévation de soi et de ses sensations.
Et loin des poursuites des Odyssées contemporaines*  et du mur du son.


La vie moderne* disait Léo Ferré avec beaucoup d'humour et un peu de circonspection sur les nouvelles manières de faire. La lalaaa...
aa







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire