jeudi 1 septembre 2011

Premiers vols.

 


Les premiers vols sont souvent un grand étonnement à s'envoyer aussi simplement en l'air. Mais finalement, ce que l'on gagne en décollant re-décollant et rere-décollant n'est plus de voler mais de tendre vers le "vol à voile", cette maitrise des sensations, ce décryptage des variations, le fait de ne plus tomber de ne plus planer de ne plus voler mais bien de glisser de monter de jouer. 




Ça n'a l'air de rien, mais intégrer le "repère capot", la symétrie, les spirales à plusieurs (dont les buses !), les références visuelles, la sécurité, le local, la vitesse idéale, la conjugaison adéquate, tout ce qui concerne le "vol", cela, tout cela, prend un peu de temps (6 ou 7 heures).
Mais il reste surtout, et c'est l'essentiel, à chercher les pompes, les centrer, comprendre comment pourquoi... voilà tout l'art du vol à voile ! Un parcours asymptotique qui peut occuper une vie à chercher la précision, la justesse et l’expérience.

L'art est dans le détail, cette manière de faire, cette acuité à sentir ce qui peut tenir ou ce qui peut au contraire ne rien dire. L'art des planeurs, est un art de la sensation - le plaisir de faire corps avec les événements aérologiques - tout comme une somme de compétences, de maitrises, de savoir faire et de réflexion.
Pourtant, il n'y à pas de recettes, plutôt une attitude. Celle de toujours chercher, de fouiller cet invisible support que sont les masses d'air en visualisant tout ce qui fait leur charme, et leur utilité ! C'est beau, c'est beau, mais un vario à 5m/s c'est mieux.




Sans parler des treuillées (0 à 100 en 3 s) et des atterrissages (one shot !) qui restent un événement en soi pendant encore pas mal de vols !

première treuillée sans les mains, sans les mains !


aa









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